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    UNE INJUSTICE LONGTEMPS IGNORÉE


    Je veux raconter mon histoire sans masque, sans détour, sans haine, mais toutefois avec un profond ressenti d’injustice et de lâcheté. Pas comme un dossier technique froid, insensible, mais comme un homme qui, le mardi 26 mai 2015, vers 10 h 30, a vécu chaque seconde d’un drame, qui en porte encore la trace indélébile, tant sur sa main que dans son cœur.

     

    Tout commence avec une scie circulaire électrique.  En 2012, j’en achète une première. Une simple scie circulaire que j’ai achetée en confiance, comme n’importe quel bricoleur, comme n’importe quel consommateur. Elle est livrée avec une notice d’utilisation datée de 2011. Elle me sert pendant deux ans.

    Elle tombe en panne en 2014. Je passe à autre chose. Le 25 avril 2015, j’achète une seconde scie. Elle est en tous points identique à la première, livrée avec la même notice de 2011. Rien d’anormal, rien qui laisse deviner le danger qui se cachait derrière ce produit. Une notice qui, je le sais aujourd’hui, l’ayant appris à mes dépens, ne me disait pas l’essentiel : Que certaines pièces pussent sortir d’usine mal serrées… que la lame pouvait ne pas être fixée correctement… que ma vie était en danger. Mais ça, personne ne me l’a dit. 

    MARDI 26 MAI 2015 - 

    LE JOUR QUI A BOULEVERSÉ MA VIE.


    Je me souviens encore du bruit. Du tremblement de la machine. De cette vibration anormale. La scie qui s’arrête, redémarre, dévie, arrache le serre-joint. Tout s’est passé en une seconde. Une seule. En voulant rattraper instinctivement la planche, ma main gauche a été profondément entaillée. Je revois la paume ouverte, mon sang qui gicle, la douleur qui irradie tout le bras, envahit mon corps, la flaque de sang au sol… Je revois les pompiers, leurs regards, leur professionnalisme, leur calme réconfortant qui contrastait avec mon tourment intérieur. Je sens le tremblement de mes jambes.  
    Je revois ma compresse improvisée imbibée de mon sang, mon instinct de survie. Je défaille de faiblesse, en raison du sang perdu. 

    À la clinique, on me parle d’amputation du pouce, de nerfs sectionnés, de tendons arrachés. J’entends un homme en blouse blanche qui dit que c’est l’une des 5 plus graves blessures à soigner à ce jour. Je comprends que plus rien ne sera comme avant. Ce jour-là, je perds bien plus qu’une main fonctionnelle. Je perds une part de ma vie, de ma force, de mon identité.

    APRÈS L’ACCIDENT - LES BLESSURES INVISIBLES.


    Les cicatrices physiques, on peut les montrer. Les autres… celles qui détruisent à l’intérieur… Le choc psychologique. Le handicap permanent. L’impuissance. La dépendance. Personne ne les voit. Sauf ma compagne. J’ai souffert psychiquement, moralement, sentimentalement. Toujours aujourd’hui. J’ai porté ma douleur seul, sans chercher à la prouver, sans certificat. Nouveau coup dur.
    Le 4 décembre 2015, ma compagne me quitte. Notre PACS est rompu. 

    La fracture n’est pas que chair et os : elle est aussi dans ma vie familiale. On n’imagine pas tout ce que change une main abîmée. Chaque geste, chaque habitude, chaque relation.

    LE COMBAT CONTRE L’INJUSTICE.


    Je fais ce que n’importe quel citoyen ferait : j’écris aux sociétés responsables. Je demande simplement qu’on m’écoute. Qu’on m’explique, Qu’on reconnaisse, on ne me répond pas. Ça, je n’apprécie pas. J’este en justice. Je crois encore à l’équité, à la vérité. Mais le 6 septembre 2018, moi, le blessé, la victime handicapée à vie, se basant sur la notice d’utilisation de la scie datée de 2011, le tribunal me condamne. J’interjette appel de cette décision qui me bouleverse. Contre toute attente, le 21 février 2021, la Cour d’appel accentue ma condamnation du 6 septembre 2018. 

    Pourquoi ? Parce que là aussi, ceux qui sont devenus mes adversaires, se réfèrent à la notice de 2011 qu’ils présentent au juge, alors qu’une nouvelle notice existe depuis 2019, une notice qui précise ce qui n’est clairement écrit nulle part : « Vérifiez et serrez le boulon de la lame avant utilisation. » 

    Cette phrase, si je l’avais connue en 2015 : Je n’aurais pas mal aujourd’hui, j’aurais l’usage normal de ma main, je n’aurais pas perdu ma famille, je n’aurais pas été contraint de vendre ma maison, que j’avais construite de mes mains,  je n’aurais pas perdu plus de dix ans de ma vie en procédures.


    EN TOTAL DÉSACCORD AVEC LA DÉCISION DU 21 FÉVRIER, JE RÉALISE UNE VIDÉO PUBLIQUE. 


    Bien m’en a pris. J’apprends l’existence d’une nouvelle notice d’utilisation, éditée en 2019. Cette notice avait cours devant la Cour d’appel, puisqu’antérieure à son jugement de 2021. Pourtant mes adversaires, convaincus que je n’achèterais pas une 3 ème scie, je ne serais donc pas informé de l’existence de cette notice de 2019. J’émets trois hypothèses. 

    Devant la Cour d’appel :

    Mes adversaires savent qu’il existe une notice 2019, mais n’en informent pas leurs avocats respectifs, qui ne peuvent deviner l’existence de la nouvelle notice. 

    Mes adversaires en informent leurs avocats, qui auraient conseillé de révéler l’existence de la nouvelle notice, mais étant clients qui paient, ils imposent leur point de vue : nous restons sur la notice de 2011, et l’acquis du jugement de septembre 2018.

    Mes adversaires décident, avec l’accord de leurs avocats respectifs, de ne pas informer la Cour d’appel de l’existence de la nouvelle notice de 2019. 

    Je me sens trahi. Trahi en tant que consommateur. Trahi en tant qu’homme blessé. Trahi par un système qui aurait dû protéger la vérité.

    LA DÉCOUVERTE QUI CHANGE TOUT.


    Je fais constater par huissier que deux notices existent : 
    • Celle de 2011, incomplète. 
    • Celle de 2019, corrigée, plus précise, plus sécurisée.
    Et là, tout devient clair : Les sociétés ont volontairement présenté au juge la notice périmée.

    Elles savaient. Et elles ont dissimulé la preuve. C’est ce que j’appelle aujourd’hui : une fraude au jugement. Une tromperie. Une manœuvre pour s’exonérer de leur responsabilité.

    Depuis, les autorités judiciaires que j’ai informées “jouent la montre“, font traîner les choses. Un nouveau tourment : un déni de justice.


    LES INCOHÉRENCES SUR LA SCIE.


    Comme si ce n’était pas assez, je découvre que :

    • La scie achetée en 2012 vient d’un lot fabriqué en 2011.
    • La scie achetée en 2015 vient aussi d’un lot fabriqué la même année.
    • Ces 2 scies proviennent de la même usine de fabrication. 
    • Mais, “bizarrement“, celle achetée en 2015 est 47 lots plus ancienne que celle achetée en 2012.
    • Tout aussi bizarrement, celle achetée en 2015 a été mise en vente 4 ans après sa fabrication (2011 / 2015), 3 ans après celle que j’ai achetée en 2012 (2012 / 2015).
    Comment une scie si ancienne, avec un défaut d’origine (si enquête il y a, elle déterminera sa traçabilité), arrive dans mes mains en 2015 ? Pourquoi a-t-elle traîné dans les stocks pendant des 4 ans, ce qui est très suspect, tant sur le plan commercial, que sur le plan sécurité ? Pourquoi n’a-t-elle pas été retirée ? Pourquoi personne ne s’est demandé si ces machines étaient vraiment sûres ?
    Je ne peux pas fermer les yeux.
    Je ne veux pas me taire.

    Car ce n’est plus seulement mon histoire : C’est une question de sécurité publique, voire de danger de mort. Combien d’utilisateurs d’outils dangereux sont morts, vidés de leur sang ?

    CE QUE JE DEMANDE AUJOURD’HUI.


    Je demande que la lumière soit faite sur :
    • La notice escamotée aux yeux de la Justice,
    • La fraude au jugement,
    • Les lots suspects,
    • La sécurité des utilisateurs.
    Je demande qu’on rappelle tous les outils fabriqués par l’usine incriminée, depuis l’année 2011 jusqu’à ce jour. Qu’on reconnaisse les erreurs. Qu’on reconnaisse les fautes. Qu’on assume les responsabilités. Qu’on cesse de me faire passer pour celui qui a tort, alors que c’est moi qui ai saigné, qui a été condamné, qui ai perdu, qui ai souffert, qui souffre toujours. Je ne demande pas la charité. Étant conscient que si procès pénal public il y a, l’article 1245-6 du Code civil impliquant la maison-mère, des bouleversements vont se produire
    dans l’administration des sociétés françaises incriminées, je demande la justice.
    Et être indemnisé. A ce titre, l’équipe de juristes, de mon avocat est entrée en possession des bilans comptables de mes 3 adversaires depuis 2015, année de mon accident, jusqu’à l’exercice 2024.


    Vous avez vous aussi vécu un accident ?

    Votre histoire peut aider d’autres personnes. 

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